On y va, même sans l'Etat
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Les orientations budgétaires de la région sont présentées ce vendredi par la vice-présidente du Conseil régional, Marie-Pierre de la Gontrie (PS). L'Ile-de-France prévoit un budget en hausse de 7% en 2008, qui le porterait à environ 4,3 milliards d'euros - sans augmenter la fiscalité. Par Tessa Ivascu
Marie-Pierre de la Gontrie (au centre).
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Une enveloppe de 500 millions d'euros est prévue pour la deuxième annuité du contrat de projet Etat-région 2007-2013 (5,5 milliards d'euros), "dans un contexte marqué par des tensions sur le niveau d'engagement de l'Etat" - et c'est peu de le dire. Ce dernier tergiverse et bloque un certain nombre de dossiers cofinancés. Pour les débloquer, la Région envisage de s'engager sans attendre la décision de l'Etat. C'est la cas par exemple des dépenses liées à la décentralisation (transports, lycées, formations sanitaires et sociales, formation professionnelle), représentant près d'un milliard d'euros, dont 190 millions non compensés par l'Etat.
Selon le rapport du Conseil régional, les dépenses d'investissement devraient progresser de 90 millions d'euros par rapport à 2007 et s'établir à 1,65 milliard d'euros. La hausse concernerait principalement les lycées, le logement, la recherche et la culture. La Région fera un effort particulier en matière de transports (+ 100 millions d'euros), pour pouvoir lancer des chantiers. L'accent sera mis sur les transports en commun de banlieue à banlieue. Malgré la baisse de la consommation de carburant, qui réduit les recettes de taxe pétrolière, les taux de la fiscalité resteraient inchangés.
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