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La presse européenne n'a pas été dupe du numéro d'illusioniste de Nicolas Sarkozy, consistant à vouloir escamoter le bouffi Kadhafi en sortant la mutine Bruni du chapeau. Par Tessa Ivascu .
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Ce guide de la révolution sait tout faire, même jouer les Cupidon.
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Dans le quotidien suisse francophone Le Temps, un dessin relate un dialogue de bistrot. L'un des personnages dit: "Sarkozy sort avec Carla Bruni", à quoi l'autre répond: "Il n'est déjà plus avec Kadhafi?" En Espagne, El Pais relève les "nécessités politiques" et "l'opportunité de faire oublier avec cette nouvelle l'humiliation infligée la semaine passée par le leader libyen Mouammar Kadhafi".
Bruni, qui, selon le journal allemand Süddeutsche Zeitung, "tombe souvent éternellement amoureuse", est aussi une girlfriend qui "va à merveille avec la politique d'ouverture" du gouvernement, ironise le britannique The Guardian.
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En France, après un moment de flottement (entre Pretty Woman et Le Cave se rebiffe, je choisis quel film?), la presse semble suivre le ton est les remarques des voisins. C'est Le Midi Libre qui résume le mieux l'épisode : "Nicolas Sarkozy est passé de la visite controversée de Kadhafi à son idylle avec Carla Bruni, comme il avait sauté auparavant de la grogne sur la réforme des régimes spéciaux de retraite à son divorce avec Cécilia".
Le journal conclut: "A défaut d'incarner les Pères Noël sur le pouvoir d'achat des Français, Nicolas Sarkozy leur raconte, depuis Eurodisney, des histoires de princesses charmantes. Faudrait pas nous prendre pour plus Mickey que nous ne sommes..."
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