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Dans un document d'orientation aux organisations patronales et syndicales rendu public jeudi, le Premier ministre François Fillon leur avait demandé de se prononcer sur ce qui doit être fixé par la loi, par accord collectif ou par accord individuel.
M Fillon "sait très bien que sur ces questions-là, la négociation ne pourra pas fonctionner. Donc, d'une certaine manière, on fait semblant de nous consulter et après, on passe en force", a réagi sur France Info et France Inter le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly. "Il y a une volonté (...) hypocrite de vouloir remettre en cause la durée légale en tant que telle. Nous ne pouvons pas accepter que la durée du travail puisse être différente d'une entreprise à une autre, voire d'un salarié à un autre", a-t-il ajouté.
"Il est évident que le gouvernement prend fait et cause finalement pour la position patronale", a affirmé Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral CGT sur France Info et France Inter.
"La remise en cause de la notion de durée légale du travail commune à l'ensemble des salariés serait sans doute une régression de plus d'un siècle. Forcément, le patronat mettra en concurrence les salariés pour obtenir le maximum de concessions sur la durée du travail et cela deviendra vite intenable", a-t-il ajouté.
L'Union syndicale Solidaires (syndicats Sud) s'est insurgée également : "C'est une régression sociale majeure qui se prépare. Le gouvernement ne reculera que contraint et forcé". Sud invite à "créer rapidement les conditions d'un mouvement d'ensemble des salariés du privé et du public".
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