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Le juge des référés du tribunal de grande instance de Saint-Denis a ordonné lundi le «retrait immédiat» des points de vente de La Réunion du dernier numéro du magazine Entrevue, «sous astreinte de 300 euros par infraction constatée». Un peu tard, puisque le magazine était déjà épuisé. Par Tessa Ivascu
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Les robes tarte ne sont pas interdites, elles.
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Dans son ordonnance de référé, le juge a considéré que la SCPE (Société de conception de presse et d’édition), propriétaire d'Entrevue, a «porté atteinte au respect dû à la vie privée et à l’image de Valérie Bègue par la publication de photographies privées dans le magazine n° 186 de janvier 2008».
La SCPE doit aussi faire paraître à la "une" du prochain numéro un encadré indiquant que «l’éditeur du magazine a été condamné à payer à Valérie Bègue une provision de 15 000 euros en réparation de l’atteinte portée à l’intimité de sa vie privée».
L’avocat de la SCPE avait argumenté que «la parution des clichés litigieux relève du droit du magazine Entrevue d’informer par l’image que la gagnante du concours Miss France a eu un comportement en inadéquation avec ses engagements contractuels imposés à toute candidate ou Miss France» (Entrevue, grand défenseur de l'ordre moral, on s'en doutait).
Entrevue a été diffusé à partir de vendredi dans l’île à 4 000 exemplaires, le double de sa diffusion habituelle. Les Réunionnais, qui s'étaient pourtant montrés fort indignés par la publication de ces photos, se sont aussitôt rués sur le magazine. Dès samedi plusieurs distributeurs étaient en rupture de stock.
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Lire aussi : Miss France garde son titre, Fontenay se soumet à TF1.

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