Hier soir, un message des Farc annonçait que «la libération était impossible maintenant», à cause des opérations de l’armée colombienne dans la zone. Le sinistre jeu de cache-cache des derniers jours autour de la récupération des trois otages semble avoir été bien orcherstré pour fournir une couverture médiatique inespérée à la guerilla.
Grâce à son communiqué du 18 décembre annonçant la libération «unilatérale» de trois otages, la guérilla a obtenu les premières pages de la presse latino-américaine et européenne. Certains commentateurs ont même évoqué un «geste humanitaire» de la part des Farc.
Au Venezuela, la télévision publique a martelé ces derniers jours que les otages n'étaient que des «victimes malheureuses» d'un «conflit» entre deux parties au même titre que les «prisonniers politiques» : les membres des Farc emprisonnés. Et de noircir le président colombien Uribe, «vendu à l'Empire», qui, seul, empêchait ces libérations.
De son côté, Alvaro Uribe a nié que des combats soient en cours dans la région de récupération des otages de Villavicencio. Il a traité les Farc «de terroristes cyniques».
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