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«On a parfois l'impression d'une fin de règne et ça ne fait que sept mois que le président de la République est là», a opiné Ségolène Royal. «La désillusion est très, très profonde, et notamment parmi les couches les plus défavorisées». Selon elle, l'opinion et l'opposition sont «en droit de (lui) demander des comptes».
«Il se voulait le président du pouvoir d'achat : la vie n'a jamais été aussi chère, il ne tient pas parole sur les annonces que les Français ont le plus entendues et auxquelles les Français ont cru», a-t-elle argumentée, rappelant la promesse «d'une hausse immédiate de 25% des petites retraites et du minimum vieillesse».
Quant à l'aveu de Nicolas Sarkozy début janvier sur l'impossibilité de «vider des caisses qui sont vides» pour augmenter la pouvoir d'achat, Ségolène Royal a déclaré : «soit il est incompétent, soit il a sciemment menti. Mon hypothèse, c'est qu'il a menti».
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