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Critiqué par Clinton pour avoir salué l'envergure politique de Ronald Reagan (quand je vous disais que cela remontait à la maternelle), M. Obama a répliqué qu'il se battait déjà contre les Républicains alors que Mme Clinton était encore "une avocate d'affaires siégeant au conseil d'administration de Walmart"(autrement dit quand elle biberonnait le lait du capitalisme). Mme Clinton lui a renvoyé dans les dents les relations que Barack Obama entretenait avec l'homme d'affaires Tony Rezco, aujourd'hui inculpé (autrement dit Barack se servait aussi quelques biscuits).
Le nom de Bill Clinton fut forcément mis sur le tapis dans cette passe d'armes sur Reagan. Clinton précisa qu'elle n'avait pas mentionné le nom du défunt président républicain (c'est pas moi qui l'ai dit). Obama s'empressa de répondre : "Votre mari l'a fait". Clinton : "Eh bien, je suis là, il n'est pas là". Obama : "Eh bien, je suis parfois incapable de dire contre qui je fais campagne" (car M. Obama se bat "contre" la démocrate Clinton et non pas contre les Républicains, est-ce bien raisonable?).
C'est encore le troisième larron, John Edwards, qui a eu la réplique la plus adulte : "Pouvez-vous me dire combien d'enfants pourront avoir accès à une couverture médicale avec ce genre de chamailleries ?", a-t-il lancé. Eh bien, non. 

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