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Celui qui est devenu un "trader d'exception", mais pas de la manière dont il voulait, sera présenté dans la journée à un juge d'instruction puis à un juge des libertés. Le parquet va requérir son placement en détention provisoire. L'information judiciaire est également ouverte pour "abus de confiance aggravé par le caractère professionnel de l'auteur" et pour "tentative d'escroquerie", selon le procureur.
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Défaillance "relative" des systèmes...
Même si ce dernier point ne sera vraisemblablement pas retenu, car "il ressort des motivations de Jérôme Kerviel qu'il n'a pas agi à son profit direct et personnel". Si l'abus de confiance est retenu contre lui, le courtier risque par contre 7 ans d'emprisonnement et 750 000 euros d'amende.
La garde à vue a permis d'apprendre que celui-ci avait commencé à mener des opérations non autorisées par la banque dès la fin 2005. Kerviel a admis "avoir accompli certains actes et faits pour dissimuler" ses actions sur le marché. "Il apparaît qu'un certain nombre d'alertes ont été faites par des responsables de service et il semble que ces alertes ont reçu des réponses falsifiées qui ont abouti au constat que les opérations n'étaient pas risquées parce qu'elle étaient couvertes", explique Jean-Claude Marin, précisant que l'enquête "ne démontre pas une absolue défaillance des systèmes de la Société Générale" (heureusement qu'elle n'est pas absolue, puisqu'une défaillance relative suffit pour faire un trou de 4,9 milliards d'euros).
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"D'autres traders ont agi à l'instar de ce qu"il a accompli"
Plus précisément, Eurex, le marché de dérivés sur lequel Jérôme Kerviel était positionné, avait contacté la Société générale en novembre dernier pour rendre compte des agissements de son courtier. Ce dernier aurait alors produit un faux pour justifier ses opérations.
Jérôme Kerviel "espérait apparaître comme un trader d'exception et obtenir des primes de rendement supérieures" pouvant atteindre "300 000 euros pour 2007", ajoute le procureur pour expliquer ces agissements. D'ailleurs, poursuit-il, se basant sur les propos de Jérôme Kerviel lors de sa garde à vue, "si ses positions étaient plus massives que d'autres, d'autres traders ont agi à un moindre niveau à l'instar de ce qu'il a accompli".
Pendant ce temps, Le PDG de la Société Générale, Daniel Bouton a indiqué ce matin sur Europe 1 que son offre de démission restait d'actualité. Quant à Didier Migaud (PS), président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale, il a réfuté sur France-Inter l'idée de créer une commission d'enquête parlementairecar "la justice est saisie, l'autorité des marchés financiers aussi, la commission bancaire". 

C'est l'ensemble de ses responsables de Kerviel qui doit être mis en examen, sauf erreur de ma part, ce type travaille au sein d'une équipe, avec des supérieurs hiérarchiques qui st aussi chargés de contrôler le travail de leurs collaborateurs. Visiblement, ce contrôle n'a pas été fait ou mal fait. et si effectivement lors de leurs contrôles, ils ne pouvaient voir cette dérive, le système est tt simplement pas fiable.
trop facile de faire porter la responsabilité à un employé lambda (qui gagne tt de même un peu moins de 100.000 euros) ...,
TTes les personnes responsables, inclusuant ces pontes de la sécurité informatique doivent "banquer" ...