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La rumeur d'une possible OPA de la BNP enflait depuis une semaine sur les marchés. Enfin un porte-parole l'officialise, tout en se justifiant : "On y réfléchit simplement parce que toute l'Europe bancaire y réfléchit". Effectivement, plusieurs banques européennes pourraient se porter acquéreurs de Société Générale : Crédit Suisse, Unicredit, Santander, BBVA, HSBC...
Que les "prédateurs" lèvent le doigt
Que va-t-il se passer? Il faudra attendre la prochaine recapitalisation du groupe, qui n'est pas encore menée à terme. Car à la suite des pertes de 4,9 milliards d'euros révélées par le scandale Jérôme Kerviel, plus les 2 milliards d'euros de pertes liées au "subprime" la banque Société Générale doit en effet se recapitaliser à hauteur de 5 milliards d'euros afin d'éloigner toute menace d'OPA.
Hier soir dans le JT de France 2, Daniel Bouton, maintenu au poste de PDG par son conseil d'administration, a assuré : "il n'y a rigoureusement aucun problème puisque les capitaux sont là, puisqu'il n'y a jamais eu de problème véritable".
Le soutien de l'Etat s'est manifesté pour l'instant par des déclarations tonitruantes, telle celle du conseiller de l'Elysée, Henri Guaino, ce matin : "On ne laissera pas (la Société générale) à la merci de n'importe quel prédateur". N'importe lequel ou juste n'importe quel prédateur étranger, donc pas la BNP Paribas? 

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