
.
"C'est un krach", affirme aujourd'hui Le Figaro, rappelant que depuis le 1er janvier, les valeurs petites et moyennes de la Bourse de Paris ont chuté de plus de 16%. Aujourd'hui à la mi journée, le Cac 40 chutait de près de 6%. Le marché parisien est le miroir des autres places européennes, qui accusent toutes de fortes baisses. Plus tôt, les places asiatiques avaient elles aussi "dévissé" : Shanghai perdait 5.14% en clôture.
Les investisseurs sont déçus par le plan de relance de 140 milliards de dollars annoncé par le président américain George Bush vendredi. Selon la presse, ce plan s'appuiera sur des remises d'impôts. Or, certains estiment que cela ne fera qu'augmenter le déficit. Sans parler de la contagion redoutée de la récession américaine à l'ensemble de l'économie mondiale. Du coup, nombre d'entre eux sont désormais passés à la vente.
Pourtant, plusieurs voix s'élèvent pour trouver que cette baisse des marchés est disproportionnée. Ainsi, Jean-Noël Vieille, gérant Actions françaises chez KBL France, interrogé par Le Figaro, pense que cette baisse "surprend surtout par sa rapidité. (...) Aucun élément nouveau aujourd'hui n'indique que l'on se dirige vers une forte récession. Pourtant, une telle baisse des indices correspond à une remise en question complète des perspectives de croissance, selon un scénario d'effondrement de la croissance avec une répercussion sur la Chine, l'Inde et enfin l'Europe. Mais ce pari peut être fait depuis février dernier."
Plus dure est la chute, meilleur sera le rebond.
Conseil aux petits porteurs : tant qu'on ne vend pas, on ne perd pas.
Le mieux serait même de réinvestir en profitant de la baisse pour abaisser le cout moyen d'acquisition des actions.
De cette manière, on profite mieux de la reprise, mais c'est un pas psychologique à franchir...
Sage conseil en effet