Publié par
Tessa Ivascu |
dimanche, janvier 20, 2008
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Star couac
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Pour mieux draguer les pêcheurs, Nicolas Sarkozy a déclaré samedi à Boulogne-sur-Mer que la future présidence française de l'Union Européenne permettra de "sortir de l'affaire des quotas". Aujourd'hui, Jacques Barrot, commissaire européen, a exprimé sur Europe 1 de fortes réserves sur ces propos..
En visite à Boulogne-sur-Mer samedi, dans un discours devant 300 pêcheurs, Nicolas Sarkozy a déclaré : "La France va présider l'Union Européenne du 1er juillet au 31 décembre, c'est une opportunité pour sortir de l'affaire des quotas" et "apporter une réponse beaucoup plus souple".
C'est bien joli de courtiser les pêcheurs en période de disgrâce. Mais la Commission européenne, par la voix de Jacques Barrot, seul commissaire européen français, affirme que jamais la politique des quotas n'avait été remise en cause au niveau politique et que la France n'en avait pas parlé en interne avant les propos du président. Au micro d'Europe 1, M. Barrot (commissaire aux Transports) a rappelé également que la France ne pouvait pas unilatéralement modifier la politique de quotas :
"Il faut quand même bien comprendre que ça ne peut pas être une décision unilatérale, que nous sommes liés par les traités qui ont communautarisé la pêche. Le rôle de la présidence est de dégager des accords".
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Le poisson pourrit à partir de la tête (dicton populaire roumain).
Nicolas Sarkozy le 19 janvier à Boulogne-sur-Mer.
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Il ajoute : "Les quotas de pêche, c'est pas fait pour ennuyer les pêcheurs, c'est pour la survie des espèces et pour la survie de la pêche. On peut toujours parfaire les règles, mais il faudra toujours gérer correctement les réserves de pêche, sinon ce sont les pêcheurs de demain et d'après-demain qui se trouveront dans une situation impossible".
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