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L'interview du président vénézuelien est la première réalisée par l'ex-top-modèle pour GQ. Le mensuel masculin britannique lui a proposé une collaboration régulière. Plusieurs "hommes politiques et sportifs" sont sur sa liste, dont... Fidel Castro. On ignore s'il a donné son accord.

La journaliste-mannequin dit avoir voulu vérifier l'authenticité de son image de "président du peuple". Elle a vérifié et elle en est convaincue, preuve à l'appui : "les gens lui envoient des milliers de lettres tous les jours... Je crois fermement qu'il respecte ses engagements, aidant même ceux qui vivent en dehors de son pays".
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"Chanteur latino"
Du coup, sa plume s'envole : "Chavez dit assurément ce qu'il pense. Je l'ai trouvé intrépide mais pas menaçant ni excessif. Peu importe ce que l'avenir nous réserve, pour moi, son rôle sera toujours celui d'un ange rebelle." Objectivité journalistique, quand tu nous tiens !
M. Chavez, fidèle à son habitude, a répondu à ses questions par de longues diatribes contre le président américain George Bush, "complètement fou" et "ses compagnons", qui en veulent à sa vie, selon lui. Quant à Condoleezza Rice, elle est "la secrétaire d'Etat d'un gouvernement génocidaire".
Le président assure également que les droits de l'Homme "sont respectés" au Venezuela et qu'aucun "pays au monde n'a autant de liberté d'expression".
Mais ce qui a touché le plus Melle Campbell, ce fut la voix du président : "Il aime chanter. Je pense que s'il n'était pas président, il aurait beaucoup de succès en tant que chanteur latino."
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