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"Maintenant, il faut que nous nous rendions aux urnes. Nous allons dire ce que nous avons l'intention de faire pendant les 100 premiers jours de notre gouvernement", a frétillé aussitôt Silvio Berlusconi. L'ancien président du Conseil est chef de file d'une droite qui devancerait la gauche en cas de nouvelles élections.
Mais le président Napolitano pourrait bien nommer un gouvernement de transition. Sa principale mission serait justement de réformer le système électoral actuel. En avril 2006, ce système avait permis à la coalition de centre-gauche de Prodi, constituée de 9 partis d'avoir une majorité de 2 voix au Sénat. Trop fragile pour résister aux méandres de la vie politique italienne : le parti centriste catholique Udeur a du se retirer suite à la démission du ministre de la Justice Clemente Mastella, impliqué dans une affaire de corruption.
Mercredi le président Napolitano avait conseillé à Prodi de démissionner pour échapper à la censure. Mais 'Il professore" a refusé et a plaidé jeudi devant le Sénat la nécessité d'une continuité de l'action gouvernementale : "Le pays a plus que jamais besoin d'être gouverné. L'Italie a besoin de continuité et ne peut se permettre une vacance du pouvoir."
Sur ce personnage particulier qui s'appelle Clemente Mastella, je vous renvois à un article assez intéressant : http://italie.italieaparis.net/articles/109-clemente-mastella
c'est un portrait sans complaisance.
Bruno F.
Merci beaucoup pourla suggestion, j'ai lu l'article et le site est très intéressant. J'y retournerai.