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L'ancien premier ministre s'inquiète de l'avenir du PS. Certes, il a de quoi. Le parti est "en très mauvaise santé, en quasi-paralysie depuis longtemps", souffrant d'une "crise intellectuelle" et d'une crise de leadership. Le constat est juste, à défaut d'être original.
C'est lorsqu'il propose des stratégies pour remettre le parti en mouvement que Michel Rocard dérape. Car selon lui, le parti doit tout faire pour couper l'herbe sous les pieds de Ségolène Royal : c'est elle, la cause de tous les maux, donc c'est seulement en s'en débarassant qu'on peut aller de l'avant.
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Pilonnons, pilonnons...
Se posant en maître à penser (une caractéristique commune aux éléphants), il enseigne aux camarades qu'il ne faut surtout pas "choisir son premier secrétaire en pensant choisir du même coup son candidat présidentiel." Et d'expliquer que cela revient à "offrir un surcroît de chances à Ségolène Royal". Or, poursuit ce puits de science politique en parfaite objectivité : " le problème est que cette candidate avenante et charismatique n'a à l'évidence pas les capacités nécessaires aux responsabilités qu'elle postule. Elle représente une certitude de défaite, au prix en plus d'une très grave crise dans le Parti."

Je dégaine et je fais pan ! pan !
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