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Sarkozy chute dans les sondages: le prix de l'impuissance

Publié par Tessa Ivascu | jeudi, janvier 31, 2008 | | 1 commentaires

Selon le dernier baromètre TNS-Sofres pour Le Figaro Magazine à paraître samedi, 41% des Français font confiance à Nicolas Sarkozy pour résoudre les problèmes de la France. Le chef du gouvernement François Fillon baisse lui-aussi, mais sa cote reste supérieure à celle du président, qui perd pas moins de 8 points en un seul mois. Par Tessa Ivascu
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Son incapacité de fournir des réponses rassurantes sur le rôle de l'Etat dans le scandale de la banque Société Générale, son exclamation "les caisses sont vides", la confusion qui semble regner entre lui et ses ministres, son image publique kitschissime, éloigne Nicolas Sarkozy des Français. Surtout des plus jeunes (31% lui font confiance, - 13 en un mois) et les plus âgés (50% ont confiance, -8 en un mois).
Le peuple n'aime pas l'impuissance avouée (le boxon, c'est la faute à Bouton; où voulez-vous que je trouve l'argent, etc). Et quand l'impuissance va avec l'insouciance, là il se fâche carrément. 55% des sondés donc ne font plus confiance au président (ils étaient 49% en janvier). 68% pensent que les choses "ont tendance à aller plus mal" et 66% prévoient "beaucoup de conflits sociaux" pour bientôt.
"Il paie cher ses vacances"
Selon ce baromètre, 87% (+2) des Français jugent que l'action du gouvernement contre la hausse des prix "n'est pas efficace". Ils ne sont que 8% (-4) d'un avis contraire. En matière de lutte contre le chômage, 70% (+6) considèrent que l'action du gouvernement n'est pas efficace, 23% (-6) exprimant une opinion inverse. Par ailleurs, 43% (contre 45% le mois dernier) font confiance au Premier ministre François Fillon, alors que 51% (+2) ne lui font pas confiance.
Le "comportement personnel" et le "train de vie" de Nicolas Sarkozy expliquent en grande partie son décrochage, a estimé jeudi le premier secrétaire du PS François Hollande. "Je pense qu'il paie cher ses vacances. Certes, elles ne lui ont pas coûté, mais politiquement elles lui coûtent", ironise-t-il.
Aux municipales de mars, les candidats UMP risquent vraiment de voir la ville en rose.

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