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"Je n'ai pas à me mêler de la campagne municipale, à Pau ou ailleurs (...). Je ne veux pas me mêler du détail des municipales dans chacune des villes de France, ce n'est pas mon travail (...). Je ne vais pas m'engager sur chacun des combats municipaux", a martelé Nicolas "je-je-je" Sarkozy hier en déplacement à Pau, sur les terres de François Bayrou.
Il s'y est rendu pour revenir à ses fondamentaux, c'est à dire parler sécurité, sa vieille rengaine électorale. Mais une fois sur place, il a annoncé par surprise son désengagement dans les élections de mars prochain. Il a même refusé de commenter le soutien qu'Alain Juppé a décidé d'apporter au président du MoDem, François Bayrou : "C'est le droit d'Alain de dire ce qu'il veut."
Le 8 janvier, le chef de l'Etat avait promis de s'engager dans la campagne pour les municpales, "parce que le concept même d'élection dépolitisée est absurde". "Je devrais rester comme le ravi de la crèche et attendre que mes adversaires se mobilisent?" s'était-il écrié. Mais depuis, deux sondages ont montré qu'une très large majorité de Français souhaitent des municipales "locales".
Ravi, il le restera donc, peut être. En tout cas, un qui est déjà ravi, c'est François Hollande, qui sait toujours surfer sur les déclarations des adversaires, à défaut des siennes. Aujourd'hui, il s'est gaussé à volonté sur RMC-Info/BFM-TV au sujet de ce "tête à queue" de Sarkozy : "Ce que je n'ai pas compris, c'est que Nicolas Sarkozy, il y a une dizaine de jours, dise: 'c'est une élection politique, une élection nationale, je vais m'y engager', et puis quelques moments après, et encore hier à Pau, il dise: 'Comment? Les élections municipales? Mais je n'ai rien à y faire'", s'est étonné le Premier secrétaire du Parti socialiste .
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