Abbonez-vous aux parutions Politikart. Entrez votre adresse e-mail:

Aujourd'hui, alors que Nicolas Sarkozy lançait la campagne de l'UMP pour les municpales, Ségolène Royal répliquait depuis Saint-Brieuc, en chef de la gauche, en appelant les électeurs à sanctionner le président en votant "massivement" à gauche en mars prochain. Par Tessa Ivascu
.
La présidente du Poitou-Charentes a pris au mot Nicolas Sarkozy pour qui les municipales sont un test national, en demandant aux électeurs de "lui répondre dans les urnes en votant massivement pour les candidats socialistes et de gauche". Son déplacement en Bretagne survient une dizaine de jours après qu'elle eut fait part de son ambition de prendre la tête du PS, si elle parvient à "rassembler les socialistes". Dans les Côtes d'Armor Mme Royal avait dépassé 58% des votes le 6 mai.
C'est donc à Saint-Brieuc que l'ex-candidate à la présidence a fustigé un président "désinvolte", "exhibitionniste" et "qui vit comme un milliardaire", lui opposant "la France authentique" où domine "une forme de pudeur". Elle a jugé que "Nicolas Sarkozy a fait un bilan assez féroce de lui-même" lors de ses voeux à la presse mardi, puisqu'il a dit que les caisses étaient "vides". "Mais qui a vidé les caisses, si ce n'est lui et la droite ?", a-t-elle lancé.
Mme Royal a présenté son "engagement" dans la bataille municipale comme "une forme de défense d'une politique morale". Prenant l'exemple des OGM, Ségolène Royal a assuré que "c'est dans les villes gérées par la gauche que la réforme est à l'oeuvre". Enfin, pour mieux marquer sa position de leader, elle a appelé à "une gauche d'avenir, une gauche bâtisseuse, une gauche généreuse", mais aussi à "une gauche qui reste debout, qui ait du courage, et soit au combat".
Il serait bon un jour que Mme Royal appelle aussi à une gauche "unie".

Abonnez-vous / Communiquez / Partagez cet article :

Newsletter Fil RSS Politikart PARTAGEZ :

Vous aimerez aussi :

Votre commentaire est précieux !
Soyez le premier à réagir !