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Le manque à gagner par la suppression de la publicité est évalué à 1,2 milliard d’euros à France Télévision. La ministre de la culture et de la communication Christine Albanel, reprenant la promesse de Nicolas Sarkozy, a garanti que la fin de la publicité serait compensée "euro par euro".
Mais comment? L'idée d’ "une taxe infinitésimale sur le chiffre d'affaires de nouveaux moyens de communication" pour financer le manque à gagner de l’audiovisuel public n'est toujours pas déterminée. Du coup, la promesse est peu crédible pour les grévistes.
Selon Jean-François Tealdi, grand reporter et secrétaire général de la SNJ-CGT France 3, "la position économique du Président ne tient pas la route, même un élève de 1er année d'économie aurait compris ça".
"D'un côté, le gouvernement décide, et de l'autre ils sont incapables de trouver des financements supplémentaires", se révolte un gréviste cité par 20minutes. Alors, les grévistes ont décliné une entrevue avec la ministre de la Culture Christine Albanel, demandant à être reçus par Nicolas Sarkozy, "vu l'ampleur de la mobilisation", ont-ils indiqué à l'AFP.
"On a refusé, car on estime que c'est Sarkozy qui doit nous recevoir, vu l'ampleur de la mobilisation. Demain on s'adressera à lui pour qu'il nous reçoive", a déclaré M. Téaldi.

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