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Vouloir sauver ArcelorMittal c'est gentil, encore faut-il se mettre d'accord. Hier, sur le site de Gandrange, Nicolas Sarkozy s'était venté avec une démagogie très "politikart" d'y sacrifier son "voyage de noces". Mais passons. Il a surtout dit : "Soit nous arrivons à convaincre Lakshmi Mittal" de revenir sur son plan de fermeture de l’usine et "nous investirons avec lui, soit nous trouvons un repreneur et nous investirons avec lui".

"Le Président n’a pas dit qu’il allait donner un chèque en blanc à Lakshmi Mittal. Ce qu’il a dit, c’est que nous étions à la recherche de repreneurs pour l’activité menacée et que nous allions avec les organisations syndicales examiner les scénarios disponibles". Car l’Etat "ne peut forcer un industriel à investir".
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"Est-ce que j'ai une tête de fusible?", avait demandé Mme Lagarde à propos du scandale de la Société Générale. Ben...
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Il a dit, il a pas dit, investira, ne subventionnera pas... Du coup, à la CGT, on modère aussi son enthousiasme pour le président syndicaliste : "Les propos de Christine Lagarde sont contradictoires avec ceux de Nicolas Sarkozy. Mais le Président a pris des vrais engagements devant les salariés. On verra si il les tient..."
Verra, verra pas...

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