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La dynamique en faveur de Barack Obama, qui a remporté avec une nette avance les trois primaires démocrates "du Potomac" mardi, après en avoir gagné cinq autres le week-end dernier, est telle que Hillary Clinton doit jouer son va-tout : soit elle gagne dans l'Ohio et le Texas le 4 mars, puis en avril en Pennsylvanie, soit elle perd toute chance de se voir candidate à la Maison Blanche et rentre à la maison, dans l'ombre de Bill Clinton..
Comme Politikart l'avait dit avant le SuperTuesday (voir lien en fin d'article), le vrai suspense est celui du 4 mars. L'Ohio et le Texas pèsent 334 délégués à la convention nationale démocrate. La Pennsylvanie, qui fera ses primaires le 22 avril, 158 délégués.
Selon le consultant démocrate non affilié Dane Strother, cité par Reuters, "l'Ohio et le Texas sont la dernière chance de Clinton. Il lui faudra aussi la Pennsylvanie. Si elle n'empoche pas ces trois Etats, elle ne pourra pas obtenir la nomination à la convention, car le nombre de délégués n'y sera pas".
Barack Obama dépasse désormais la sénatrice de New York au nombre de délégués "engagés", qui le soutiendront lors de la convention démocrate de Denver, fin août. De surcroît, ses huit victoires consécutives, l'importance des fonds qu'il a réussi à collecter depuis le début de l'année, alors que Mme Clinton doit puiser dans sa fortune personnelle, ses marges importantes d'avance dans les Etats où il l'a emporté ont placé le sénateur de l'Illinois dans une dynamique de gagnant..
Hillary Clinton gagnat au New Hampshire
à la surprise générale.
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Mais Clinton a déjà su stopper cette dynamique dans le New Hampshire, où elle a fait mentir les sondages et remporté la primaire le 8 janvier, cinq jours après avoir perdu les caucus de l'Iowa. La Californie également a été un gros coup de Clinton, lors du SuperTuesday (là aussi les sondages la donnait perdante).
Ses collaborateurs assurent que la dynamique n'est pas un facteur qui compte beaucoup cette année dans le processus de sélection du candidat. Voire...
Par ailleurs Clinton est en tête auprès des 796 super-délégués (cadres du Parti démocrate et responsables élus représentant un cinquième du total des 4 049 délégués appelés à siéger à la convention démocrate de Denver). Ces super-délégués ont toute liberté de soutenir l'un ou l'autre des prétendants et peuvent changer d'avis quand bon leur semble.
Si Clinton reste à égalité avec Obama, elle peut faire en sorte que la décision ne soit prise que durant la convention. 
Lire aussi : SuperTuesday, grand show mais faux suspense.
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