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Hillary Clinton peut-elle surfer sur la vague de la Californie?

Publié par Tessa Ivascu | mercredi, février 06, 2008 | | 1 commentaires

Le soutien des Kennedy, bien implantés au Massachusetts mais aussi en Californie, n'a pas suffi pour que Barack Obama remporte les primaires démocrates dans ces états lors du SuperTuesday. C'est Hillary Clinton qui a gagné, contredisant encore une fois les sondages, mais confirmant une tendance de fond : le coeur des femmes et des Hispaniques bat pour elle. La sénatrice de New York peut-elle tirer profit de ce revers de son rival?
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Obama, donné gagnant par les sondages, a finalement perdu les primaires démocrates en Californie, état crucial non seulement par le nombre de délégués démocrates (370) mais aussi par sa résonnance : c'est traditionnellement la Californie qui donne le "la" des tendances pour la suite des primaires.
Certes, les résultats globaux du SuperTuesday donnent Barack Obama et Hillary Clinton presqu'à égalité en nombre de délégués : 562 pour lui, 582 pour elle, selon le décompte provisoiredu W ashington Post. Mais "le fait qu'il ne l'a pas emporté pourrait marquer une victoire-tournant pour Hillary Clinton, ainsi qu'un coup d'arrêt à la progression d'Obama," estime le sondeur Mervin Field, cité par Reuters.
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Hillary Clinton le 5 février, à l'annonce de sa victoire dans l'état de New York.
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Hillary Clinton a courtisé assidûment la Californie, à l'inverse de Barack Obama, qui a préféré faire des sauts de puce partout ailleurs. Elle a obtenu le soutien des maires de San Francisco et Los Angeles, de personnalités de Silicon Valley, tout comme celui des femmes et des Hispaniques.
Le parfum du succès vire vers Clinton
Maria Shriver, nièce de l'ancien président Kennedy et épouse du gouverneur de Californie, le républicain modéré Arnold Schwarzenegger, a eu beau déclarer avec emphase : "Si Barack Obama était un Etat, il serait la Californie". Cela n'a pas fait le poids face à la locomotive pilotée par les Clinton. Car, comme l'explique le consultant politique californien Garry South : "Il est très difficile de battre le label Clinton ici. Clinton, quand il était à Washington soignait cet Etat comme si c'était son propre jardin".
Le parfum du succès qui enveloppait Obama ces dernères semaines a donc viré vers Clinton. Pour l'instant. L'expérience politique de l'ex First Lady pourrait l'aider à en tirer profit d'une manière plus stratégique que ne l'a fait son rival, qui mise tout sur la médiatisation de son metissage, les bains de foule et le "sang neuf" qu'il apporte dans la campagne.
Les prochaines primaires le diront. Sinon, il faudra attendre Denver, fin août, et la convention nationale des Démocrates.

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