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Il avait été évincé par deux fois, Arnaud Teullé : la première, lorsque Nicolas Sarkozy avait imposé David Martinon, malgré la préférence marquée des locaux pour lui, Teullé. La deuxième, ce matin, lors des petits arrangements entre anciens ennemis, orchestrés par Patrick Devedjian. Car, après avoir participé à la fronde menée par Jean Sarkozy contre David Martinon, Teullé pensait tout naturellement devenir tête de liste ump-iste, une fois l'ancien favori bouté hors du royaume.
Sauf que Jean-Christophe Fromantin avait d’autres arguments : les votes potentiels des électeurs. Alors, ce matin, l'UMP a décidé de lui accorder son soutien (pour ne pas dire le contraire) sur une liste de "large rassemblement".
Fort de sa cote de popularité, le divers-droite dissident a même imposé au parti présidentiel de renoncer à l’étiquette UMP en soutenant « sa » liste.

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A Neuilly, il n'y a plus de candidat UMP imposé (Martinon, à gauche), ni de candidat UMP naturel (Teullé, à droite). Du beau travail ! Merci qui?
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Du coup, l’UMP Arnaud Teullé a décidé de ne pas suivre les ordres de son parti à Neuilly. Il prend donc à son tour le chemin de la dissidence : "Je ne suis pas d'accord avec cette décision, donc je présente une liste", a-t-il annoncé, alors que son ex-colistière, Marie-Cécile Ménard, l'appelait à respecter la discipline du parti. Que nenni !
Lire aussi : L'UMP mange sa liste à Neuilly en faveur d'un candidat sans étiquette.
Oh la sinistre pantalonnade...
C'est l'unité dans la désunion. Une nouvelle forme de gouvernement, en fait.