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Jusqu'à ce dimanche, le fils cadet de Nicolas Sarkozy était surtout connu pour ses prouesses en scooter (tests ADN après le vol de son deux roues, délit de fuite après avoir percuté un véhicule...). Mais dimanche, Jean Sarkozy, humble militant UMP et supporter de David Martinon jusque-là, s'est distingué politiquement, en boutant le porte-parole de l'Elysée de la liste UMP, ce qui a déclenché des déchirures en chaîne à Neuilly-sur-Seine. Les faits marquants de la carrière de ce jeune "passionné de politique":.
Passion scooter Etudiant en droit de 21 ans, né du premier mariage de Nicolas Sarkozy, avec Marie-Dominique Culioli, Jean s'est fait chaparder son scooter à Neuilly en janvier 2007 (il y a des voleurs partout, ma pov' dame), alors que son père était ministre de l'Intérieur et candidat à la présidentielle. Le Canard enchaîné révélait qu'après le vol, la police avait rapidement retrouvé le deux-roues et effectué carrément des prélèvements ADN pour confondre les voleurs.
Neuf mois plus tard, Jean Sarkozy est cité à comparaître devant la justice par le conducteur d'une voiture, qui l'accuse d'avoir percuté l'arrière de son véhicule... en 2005, place de la Concorde à Paris (la plainte s'était "perdue" dans un premier temps). Le plaignant précisait que le jeune homme s'atait enfui, en faisant "un geste offensant". Le parquet a ordonné un complément d'enquête. L'affaire sera jugée en juin 2008 devant la 10ème Chambre du tribunal correctionnel de Paris..
Jean Sarkozy est allé au tribunal pour son délit de fuite en voiture avec chauffeur. C'est plus sûr.
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Passion théâtre Jean Sarkozy a pris des cours de comédie. Il se rêvait acteur de théâtre. Il a même été annoncé à l'affiche d'Oscar, aux côtés de Sophie Tapie, fille de Bernard (beau casting!), mais il y a renoncé en octobre dernier, si c'est pas malheureux.
Le metteur en scène Philippe Hersen expliquait cet abandon par la volonté de Jean de donner "la priorité à ses études"(ben, oui, octobre, il était temps), et assurait qu'il n'y avait eu "aucune pression familiale".
Passion politique A Neuilly, Jean Sarkozy a joué longtemps au militant de base et s'est engagé aux côtés de David Martinon, le parachuté de papa. Très zélé, il était présent sur les marchés et avait "un très bon contact avec les jeunes parce qu'il les connaît tous", ainsi que "les mères de famille de 50-55 ans qui sont les amies de sa maman", expliquait le conseiller municipal UMP Michel Deloison, cité par Le Monde. En décembre, il avait pris la parole devant les jeunes de l'UMP pour soutenir "à mort" la candidature de David Martinon, mais évitait les médias, invoquant son "manque de légitimité".
Passion putsch Après avoir coupé la tête (de liste) à David Martinon dimanche, Jean Sarkozy a été un temps pressenti pour prendre la tête d'une liste UMP à Neuilly. Mais son père l'aurait convaincu de se présenter plutôt aux élections cantonales (pourquoi se gêner?).
"Son temps n'est pas venu", expliquait aujourd'hui Patrick Devedjian, tout en annonçant le ralliement de l'UMP à la liste du dissident de droite Jean-Christophe Fromantin. "En République, les places s'acquièrent par le mérite, par le travail, pas par l'héritage".
Depuis, Jean est invisible.
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Il est tellement antipathique ce gars, je veux dire comment qui que ce soit peut croire une seule seconde qu'il en est là par son supposé talent ? Et puis ses études elles sont déjà terminées depuis octobre ? En tout cas il a pas hésité à soutenir un candidat ami de papounet puis à la lui mettre bien profond quand il a senti qu'il pouvait s'le faire, c'est triste comme comportement. En tout cas je n'oublierai pas son doigt pour le chauffeur qu'il a emboucané !
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