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Mardi soir, Melle Yade a cru bon aller soutenir Georges Mothron, maire sortant UMP, à Argenteuil, Val d’Oise. Celui-là même qui avait utilisé un répulsif contre les SDF l'été dernier, suscitant une importante controverse.
Martin Hirsch, haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté (pour qui il s'agissait d'un procédé "dégradant"), Christine Boutin, ministre déléguée au Logement (pour qui c'était "une atteinte à la dignité de la personne humaine parfaitement inacceptable"), de nombreux responsables politiques de l'opposition avaient alors dénoncé cette pratique.
Dans son discours de soutien à Mothron, la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme (comment peut-on?) a défendu les mesures du maire, qui avait déjà reçu les encouragements des membres du gouvernement Xavier Darcos, le 6 février et François Fillon le 11, comme le rappelle L'Express.
Les journalistes de VOTV, chaîne télévisée locale, ont abordé avec elle le sujet de l’utilisation du Malodore. Melle Yade a affirmé tranquillement qu'"il faut tout tenter dans une ville. Il faut essayer des choses. Un maire ne fait pas ce qu'il veut, il répond aux préoccupations des gens".
Lundi, Philippe Doucet, conseiller général d’Argenteuil et tête de liste PS aux municipales, espérait "qu'en tant que Secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères chargée des Droits de l'Homme, Rama Yade profitera de sa visite pour expliquer à Georges Mothron, et à la droite locale que les hommes ne se traitent pas comme des rats, avec des produits toxiques".
Les propos de la secrétaire d'Etat :
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C'est une belle conasse... Et du répulsif anti-nain ça existe ? J'aimerai en mettre un peu dans ma télé histoire de pouvoir la rallumer en toutes sérénité.
Bien ramé, Rama. Un maire qui ne fait pas ce qu'il veut est un maire qui fait ce qu'il ne veut pas. Cela s'appelle un pantin.
Elle devrait tenter le répulsif anti-connerie avant d'ouvrir sa bouche, idem quand elle a accusée la gauche d'être raciste envers elle, pitoyable argument quand on a plus rien à répondre à ses détracteurs. Comme disais Serge : toi, toi, toi, toi, sois belle et tais-toi.