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Nicolas Sarkozy a installé en grande pompe la commission "pour la nouvelle télévision publique". Du coup, sa proposition brutale du 8 janvier sur la supression de la pub dans l'audiovisuel public s'est transformé en "l'une des réformes les plus importantes que j'aurai eu à accomplir de mon quinquennat" (5 ans ça fait !...)
Présidée par Jean-François Copé, chef de file de l’UMP à l’Assemblée et grand amateur de télé (on suppose), la commission est composée de parlementaires spécialistes des questions de l’audiovisuel et de "professionnels de la profession", comme Jacques Chancel, la productrice Simone Harari (la série Maguy, souvenez-vous... Non? Bon...), ou encore le pédopsy Marcel Rufo, pour bien garnir le plateau.

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Thierry la Fronde, idole du petit Nicolas.
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Seule nouveauté : l’hypothèse d’une suppression progressive de la pub, plutôt qu’un arrêt net au 1er janvier 2009. A commencer par la pub d'après 20 heures, ainsi que le font les chaînes allemandes ARD et ZDF.
Et de se mettre à révasser devant son auditoire, en invoquant les ancêtres : le réalisateur Claude Santelli, Jean d’Arcy, l’un des premiers patrons de la télé publique, les Buttes-Chaumont, les "dramatiques". Surtout Thierry la Fronde :
"Il faut saluer par avance, et les appeler à se manifester dès à présent, les Claude Santelli du XXIe siècle, les Albert Londres de l’ère numérique, les auteurs des Thierry la Fronde du futur !".
Façon d'introduire la phrase-clé : "Certains peuvent s’étonner que le Président s’occupe de la réforme de la télévision de service public. Mais, la télévision, c’est l’affaire de la nation, et l’affaire de la nation, c’est l’affaire du chef de l’Etat."
ORTF, te revoilà ! Vive la rupture !

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