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La démission de Daniel Bouton n'est plus sur la table: c'est lui même qui l'affirme aujourd'hui, n'en déplaise à Nicolas Sarkozy, qui avait réclamé de manière tonitruante son départ au nom de la "responsabilité". Après le scandale Jérôme Kerviel, révélant les énormes pertes de Société Générale, le PDG de la banque avait proposé sa démission par deux fois. Bouton n'envisage pas non plus le rachat de sa banque par un concurrent.
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Le patron de la Société Générale affirme aujourd'hui dans un entretien aux Echos : "J'ai proposé ma démission par deux fois. Le conseil d'administration l'a refusée par deux fois. Je reste, je pilote, je conduis. Il ne doit y avoir aucun doute là-dessus. Le conseil d'administration m'a demandé si j'étais prêt à continuer, à remettre la partie atteinte en ordre de marche et à surveiller que le reste fonctionne".
Quant à la perte de 4,9 milliards d'euros imputée par la banque à une "énorme fraude": "La banque de détail en France, les autres métiers de la Société Générale vont bien, sont très performants et démontrent de la qualité du modèle équilibré développé depuis 1999", affirme-t-il, fort satisfait.
Daniel Bouton assure que la banque a "fait le ménage", suite à la crise des subprime (crédits hypothécaires à risque) : "Pour les rehausseurs de crédit, en particulier, nous sommes partis du principe qu'ils iraient tous au tapis". L'annonce de Daniel Bouton a eu aujourd'hui un effet immédiat en Bourse, où l'action Société Générale a connu une baisse (dans un marché en hausse) : cela marque la fin (pour l'instant) des spaculations autour du titre et du rachat de la banque par un concurrent.
Tout cela ne dit pas plus sur la manière dont les presque 5 milliards d'euros ont disparu, et surtout dans la poche de qui.

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