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Du calme. Rien ne restera de tout ce bla-bla, à part peut être la phrase "si tu reviens j’annule tout". Parce que vraie ou fausse, elle est comique (et bien tournée) comme phrase, merci à l'auteur.
Fallait-il la publier ? Oui, a jugé celui qui l’a fait. Point. Mais… une telle information est "loin d'être en conformité avec notre éthique", se désole Jean Daniel aujourd’hui, plus pleureuse que jamais, dans un édito intitulé "Une erreur ? Oui". C’est la faute à Sarkozy, remarquez, dit-il, mais "c'est précisément parce qu'il faisait tout pour nous entraîner dans son univers qu'il ne fallait pas s'y laisser conduire". A-t-on vu des regrets plus hypocrites ?
Toujours su le même mode "je n’aurais pas du mais tu l’as bien cherché", Carla Bruni se dit désolée d’avoir comparé la publication du SMS de son mari aux dénonciations des juifs pendant la guerre. Mais… "j'ai juste voulu dire tout le mal que je pense de ces attaques ad hominem, qui dégradent l'information". A-t-on vu une justification plus tordue ? (Et remarquez aussi le "ad nominem" : du vocabulaire Sciences Po’ pur jus, merci Henri Guaino).
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On en parle à donf' et ensuite on crie à la transgression de trop. Faites-moi rire!
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Ben voyons ! Dans quelques semaines, personne ne se souviendra plus de rien, ni de son nom, ni du feuilleton. Après tout, qui, à part une poignée d’individus, est capable aujourd’hui de se souvenir des noms et prénoms EXACTS des deux journalistes du Washington Post ayant révélé l’affaire du Watergate ? Alors un SMS de Sarkozy, non mais, on se prend pour qui ?

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