Abbonez-vous aux parutions Politikart. Entrez votre adresse e-mail:

Elections USA. Avec la sincérité qui caractérise ces appels à l'apaisement, Barack Obama tient à se démarquer des appels au retrait de Hillary Clinton de la course à l'investiture, qui se multiplient dans le camp démocrate. Il pousse le bouchon jusqu'à louer "l'acharnement" de sa rivale et lui permettre de "rester" aussi longtemps qu'elle le souhaite. Le tout pour essayer de recoller les morceaux d'une unité brisée des Démocrates.
.
"Mon opinion est que Mme Clinton peut demeurer dans la course aussi longtemps qu'elle le souhaite", a déclaré samedi "Son Espérance" Barack Obama. "Hillary Clinton est une rivale acharnée et formidable et elle croit évidemment qu'elle serait une meilleure candidate et ferait un meilleur président", ajoute-t-il magnanime.
Pour l'instant, aucun des deux candidats n'a approché le chiffre des 2 025 délégués nécessaires pour décrocher l'investiture démocrate pour la course à la Maison Blanche. Barack Obama a remporté le plus de voix et obtenu le plus de délégués. Mais Hillary Clinton a remporté plusieurs grands Etats comme New York, la Californie, le New Jersey, l'Ohio et le Texas. Elle est favorite de la primaire démocrate qui se déroulera le 22 avril en Pennsylvanie.
Pourtant, vendredi dernier, le sénateur du Vermont star du parti démocrate Patrick Leahy avait appelé Hillary Clinton à se retirer de la course. Le camp Clinton ayant hurlé au loup et à la division fomentée par son rival, celui-ci a réagi en vantant les merites de la sénatrice de New York et en affirmant que "quel que soit le candidat" tous les Démocrates seront unis derrière lui.
Leahy a également fait machine arrière et expliqué que Mme Clinton n'avait peut-être aucune raison valable de poursuivre sa lutte, mais qu'elle ne devrait pas être forcée à abandonner la course à l'investiture démocrate.
Pas sûr que ces tentatives de recoller les morceaux de l'union brisée des Démocrates soient efficaces. De récents sondages montrent qu'aussi bien les partisans de Clinton que ceux d'Obama pourraient très bien ne pas suivre le candidat désigné si leur champion ne sort pas vainqueur de la bataille à l'investiture, préférant voter pour le Républicain McCain plutôt que pour "l'ennemi" interne. Intelligent.

Lire aussi :

Clinton sous le feu des snipers en Bosnie : c'était bidon.

Abonnez-vous / Communiquez / Partagez cet article :

Newsletter Fil RSS Politikart PARTAGEZ :

Vous aimerez aussi :