
.
Comme nous le savons, Christian Estrosi a quitté le gouvernement pour se "consacrer de toutes ses forces" à la ville de Nice. Dimanche, il y a remporté les municipales avec 41,33 % des suffrages devant le socialiste Patrick Allemand (33,17 %) et le maire sortant Jacques Peyrat, 76 ans (25,50 %).

.
Comme un avion...
.
Remarquez, il a fait des excuses, en disant qu'il ne savait pas que cela pouvait être si cher. En république sarkozienne, où les jets privés sont d'habitude prêtés gratuitement, c'est suffisant pour rester innocent.
Bref, du coup Estrosi s'est enhardi. Il se voit aigle dans la cité des Aiglons et son ambition s'envole comme un avion. Il a déclaré donc à Nice-Matin qu'"aucune grande décision nationale" ne pourrait être prise sans tenir compte de son avis, celui du "maire de la seconde ville UMP de France", ni plus ni moins.
Toutes les conditions sont réunies dès lors pour rêver d'un grand avenir politique : "Ce qui fait l'influence d'un homme politique au plan national, c'est son poids local. Les ministres qui n'ont aucun enracinement sortent aussi vite de la vie politique qu'ils y sont entrés, et la liste est longue".
Cri-Cri, fais gaffe à qui dresse la liste !

Votre commentaire est précieux !
Soyez le premier à réagir !
Enregistrer un commentaire