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Coucou, me revoilà / Avec une aut' magouille sur les bras...
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Le dossier est enseveli mais réactivé en 2001 par un membre de la DGSE. Selon le livre de Beau et Toscer, l'Elysée soupçonne alors une peau de banane de la gauche à l'approche des présidentielles. Le général Philippe Rondot, mêlé trois ans plus tard à l'affaire Clearstream, est chargé de mener une enquête sur l'enquête de la DGSE. Lors de son audition en mars 2006, Philippe Rondot précisera que le compte aurait été ouvert, selon lui, en 1992. Des propos qu'il dément depuis.
Jacques Chirac dément lui-aussi avoir eu un compte japonais et soutient n'avoir croisé le banquier Osada qu'en 1993. Mais le livre (*) établit des liens plus étroits et anciens entre les deux hommes. Les deux journalistes reconnaissent n'avoir "aucune certitude sur l'origine des fonds. Plusieurs pistes ont circulé mais toutes sont restées sans preuve pour l'instant".
Mais ils estiment que l'argent du compte japonais aurait servi à financer "une part de la vie privée et politique de Jacques Chirac. D'après nous, il a choisi le Japon comme base arrière financière pendant les années 1990, au moment où éclatent en France les «affaires» impliquant le RPR et la mairie de Paris".
Alors que l'avocat de Jacques Chirac menace d'attaquer en diffamation, les deux journalistes déclarent : "Nous sommes prêts à aller devant la justice, avec tous les documents dont nous disposons".
La justice, justement, n'a pas encore ouvert d'enquête à ce jour sur le dossier du compte japonais de Chirac. Lequel prépare le lancement de sa fondation pour le "dialogue des cultures". Deux voyages sont déjà prévus pour ce printemps, dont un ... au Japon. Gaffe aux malettes !
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(*) L’incroyable histoire du compte japonais de Jacques Chirac, ed. Les Arènes.
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