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Selon l'organe du Parti communiste chinois, qui sert le plus souvent à amplifier violemment les positions officielles de Pékin, le "dalaï" (et sa clique) "a renforcé sa collusion avec les organisations terroristes du Turkestan oriental et prépare des actions terroristes au Tibet afin d'attirer l'attention de la communauté internationale".
Le chef spirituel des Tibétains chercherait ainsi à "prendre en otage les Jeux Olympiques de Pékin afin de forcer le gouvernement chinois à faire des concessions sur l'indépendance du Tibet". Car la "prétendue 'non-violence pacifique'" du prix Nobel de la paix 1989 est "un mensonge du début à la fin".
Alors, camarades chinois, plus de scrupules, comme le souhaite le gouverneur de la province, Qiangba Puncog, cité par l'agence Chine nouvelle : "Nous devons remporter sur tous les plans la victoire finale contre les forces sécessionnistes afin d'assurer le succès des Jeux Olympiques grâce à une situation sociale stable dans la région autonome du Tibet".
Certes, ce n'est pas la première fois que la Chine accuse le dalaï-lama et sa "clique" d'orchestrer les manifestations, mais elle n'avait pas encore lié le chef spirituel tibétain avec le séparatisme ouïghour. L'organe du Parti préparerait-il le terrain pour que demain Pékin puisse déclarer le dalaï-lama terroriste officiellement et agir en conséquence ?

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