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La flamme olympique des Jeux de Pékin, dont la cérémonie d'allumage a été perturbée lundi par Robert Ménard, président de l'association Reporters sans Frontières et deux autres militants de RSF, a repris sa route aujourd'hui en Grèce. Le relais est placé sous haute surveillance policière, le parcours et les noms des relayeurs reste quasi secret.
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La flamme a quitté la ville de Messolonghi, à l'ouest de la Grèce, pour Ioannina, près de la frontière albanaise, a indiqué le Comité olympique hellénique (CHO). Le dispositif sécuritaire est "deux fois plus important" que celui déployé lors du relais pour les Jeux d'Athènes, pour éviter tout nouveau coup d'éclat d'opposants au Pékin, précise le CHO, qui livre peu de détails sur le parcours et la personnalité des relayeurs, là aussi pour raisons de sécurité.
Pour l'instant, en guise de coup d'éclat, il n'y a que ceux venus du ciel (ou des dieux de l'Olympe, va savoir), qui déversent des trombes d'eau sur la pauvre torche, rallumée sans cesse grâce à deux lampes d'apport (tout ça pour ça).
De toute manière, le "dispositif sécuritaire" censé être draconien n'a pas empêché lundi trois militants français de Reporters sans Frontières, dont le président de l'association, Robert Ménard, de perturber la cérémonie d'allumage sur le site antique d'Olympie. Ils ont déployé une banderole et crié "liberté, liberté" près de la tribune quand le responsable chinois du Comité d'organisation des jeux (Bocog) Liu Qi entamait son discours. Un incident "honteux" selon le ministère chinois des Affaires étrangères.
Les perturbateurs ont été inculpés du délit "d'acte offensant" et relachés. Leur procès a été fixé au 29 mai.

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