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Les vingt têtes de liste du MoDem à Paris, Marielle de Sarnez comprise, ont refusé haut et fort de s'allier avec l'UMP et sa leadeuse, Françoise de Panafieu, malgré la porte fermée par Bertand Delanoë à une alliance avec les centristes. Lors du second tour, le MoDem se maintiendra donc dans les Ve, VIIe et XIVe arrondissements.
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Marielle de Sarnez, au nom des têtes de liste du Mouvement démocrate (MoDem) à Paris, a annoncé aujourd'hui mardi un refus "à l'unanimité" de la proposition de fusion au second tour avec les listes de la chefesse UMP-iste Françoise de Panafieu.
Cette décision de ne pas écouter le son de la syrène bleue vient après la promesse faite par l'UMP au MoDem ce matin, de constituer un groupe indépendant au conseil de Paris (donc avoir un minimum de 5 élus modémistes).
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Elle restera derrière "le maire le plus fermé de France", Françoise...
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Sarnez a tenu une conférence téléphonique avec ses 19 têtes de liste, aboutissant à un choix de "clarté et cohérence", avant de déclarer : "Nous avons refusé à l'unanimité de négocier une fusion et restons fidèles à notre stratégie d'indépendance".
"Durant la campagne, nous nous étions placés dans l'hypothèse de faire bouger les lignes avec la majorité sortante. Ce n'est pas parce que le maire le plus fermé de France a refusé" (Bertrand Delanoë, joli titre) que le MoDem va maintenant se tourner vers l'UMP.
17 listes MoDem étaient en position de fusionner, ayant dépassé 5% des voix. Les trois listes qui ont dépassé 10% des voix (V, VII et XIVèmes arrondissements), se maintiennent donc au second tour.

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