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Selon le cabinet d'avocats, par ses agissements, "la Socgen permettait à une culture de risque de se développer". La "class action" accuse Société Générale d’avoir fait des "déclarations mensongères et trompeuses" concernant son exposition à la crise des subprimes. Elle aurait donc trompé les investisseurs en annonçant, fin 2007, qu’elle avait "une exposition limitée concernant les subprimes" avant de déprécier début 2008 son portefeuille de plus de 2 milliards d’euros.
Par ailleurs, la banque aurait "caché des informations" au sujet de ses "procédures de contrôle i
nterne" à propos de l’affaire Kerviel. Et commis une erreur en "ignorant, ou ne réagissant pas, aux nombreuses alertes qui auraient dû l’amener à découvrir les opérations massives et irrégulières de Jérôme Kerviel".

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Kerviel, le symptôme, pas la maladie".
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Mis en cause également, Robert Day, l’un des administrateurs de la banque. Il avait revendu pour 140 millions de dollars (89 millions d’euros) de titres avant ces annonces, qui avaient fait plonger le cours.
Comme le prévoit la loi américaine, tous les actionnaires concernés peuvent s’associer à la plainte. En l'occurence, les possesseurs d’actions Société Générale achetées à Wall Street qui ont procédé à des achats entre le 1er août 2005 et le 23 janvier 2008, jour de la révélation des pertes de 2 milliards d’euros due à l’exposition aux subprimes.
Ils peuvent espérer un dédommagement important. Le cabinet qui mène la plainte est un habitué des procédures collectives et a déjà obtenu d'imposantes indemnités, comme dans le dossier de la marée noire provoquée par l’Exxon Valdez ou le scandale financier Parmalat.
De plus en plus, Kerviel apparaît comme un simptôme d'une maladie beaucoup plus générale de la Générale.

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