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Verdict du tribunal, lundi 3 mars. Valérie Bègue a déposé plainte contre Choc, groupe Lagardère, après la publication de photos d'elle dénudée et prises lorsqu'elle avait 16 ans selon sa mère Marie-Jeanne Bègue. Miss France avait obtenu 15 000 euros en dédommagement des images publiées par Entrevue, scandaleuses selon Geneviève de Fontenay et qui ont failli lui coûter sa couronne. Alors que Christophe Antonio, le rédacteur en chef de Choc, se vante d'avoir sous le coude des images encore plus choc, l'avocat demande une amende substantielle.
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Lundi le juge des référés du tribunal de grande instance rendra sa décision sur cette nouvelle affaire de droit à l’image concernant Miss France. Vendredi, l’avocat de miss France, Maître Iqbal Akhoun, plaidait face au conseil de SCPE, éditrice du magazine Choc (groupe Lagardère). Les photos incriminées la montrent dénudée en en présence, parfois, de Stéphane Ducandas, le photographe qui a réalisé egalement les photos publicitaires ayant fait scandale après publication dans Entrevue en décembre 2007. Selon sa mère, Valérie Bègue était mineure à l'époque.
Devant le juge, Maître Akhoun a plaidé que Valérie "en avait assez de cet acharnement médiatique. Selon elle, la société SCPE a récidivé, et choisi de lancer un défi à Valérie et à l’institution judiciaire. En effet, Choc et Entrevue, déjà condamné pour avoir publié les photos volées, appartiennent au même groupe. L’atteinte au droit à l’image est grave. On assiste à une campagne de déstabilisation, dont le but est de faire de l’argent".
Maître Claire Chaillou, qui représentait le magazine Choc, a répliqué : "Valérie Bègue a surfé sur les relations entre la Réunion et la métropole pour se faire connaître. C’est un personnage public qui a fait de fausses déclarations au comité miss France. Il y a, la concernant, un but légitime d’information. De plus, elle pose aujourd’hui pour le magazine Closer, cette même presse qu’elle qualifie de poubelle".
Me Akhoun a demandé 100 000 euros d’amende, ainsi qu’une publication judiciaire. Il a par ailleurs demandé le retrait du numéro de Choc incriminé. Vu qu'il s'est déjà vendu comme des petits pains, cela ne causerait pas d'énormes pertes, surtout que le rédacteur en chef prévient que d'autres images, voire des vidéos encore plus compromettantes seraient détenues par les rédactions du groupe.
La guerre entre Miss France et le marchand d'armes n'est pas finie.

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