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Banderole anti-Ch'tis: trois arrestations

Publié par Tessa Ivascu | vendredi, avril 04, 2008 | | Vos commentaires

Trois personnes ont été mises en garde à vue vendredi matin, dans le cadre de l'enquête sur la banderole anti Ch'tis, en référence au film de Dany Boon, déployée au Stade de France lors de la finale de la Coupe de la Ligue de football PSG-Lens le samedi 29 mars. Elles devraient être déférées dans la journée au parquet. François Fillon avait souhaité voir ces "comportements" "durement sanctionnés"; Michelle Alliot-Marie a annoncé hier des procédures visant l'interdiction des groupes de supporteurs racistes.
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Selon l'AFP qui cite une source proche de l'enquête, ces trois personnes ne figurent pas au nombre des "supporters habituels du PSG qui fréquentent la tribune de Boulogne au Parc des Princes". Après l'incident, le Premier ministre François Fillon avait affiché sa "détermination absolue à ce que ces comportements soient très, très durement sanctionnés".
Se référant aux groupes de supporteurs à l'origine de la banderole brandie dans la tribune parisienne - "Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch'tis" -, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a annoncé avoir "mis en route les éléments de procédure qui pourraient conduire à (leur) interdiction". Actuellement d'une durée de trois à six mois, les interdictions administratives pourraient aller "jusqu'à six mois automatiquement" voire "jusqu'à un an" en cas de répétition.
L'enquête est confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), dépendant de la préfecture de police de Paris (PP). Le député-maire PS de Lens, Guy Delcourt, a évoqué l'existence de "réseaux beaucoup plus profonds, subversifs" derrière l'affaire de la banderole et a appelé la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) à s'y intéresser.

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