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"C'est un engagement pris pendant la campagne présidentielle : les dépenses publiques vont être gelées pendant cinq ans", se justifie François Fillon ce matin sur France Inter, en annonçant que le gouvernement fera "des économies partout".
Qu'adviendra-t-il de la mise en oeuvre du Revenu de solidarité active (RSA) promu par Martin Hirsch (haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté) ? "L'idée n'était pas enterrée", répond le Premier ministre - ce qui veut dire qu'elle est morte, mais qu'on la laisse encore un peu s'aérer.
Pour rappel, le RSA est destiné aux allocataires des minima sociaux. Quand les bénéficiaires retrouvent un emploi, le RSA permet de cumuler revenu d'activité et revenu de solidarité.
"L'objectif est sa généralisation en 2009", avance Fillon, tout en se plaignant que ce projet est "coûteux, de l'ordre de 2 à 3 milliards d'euros". Du coup, il confie qu'il y a "d'autres alternatives, on est en train de travailler avec Martin pour voir comment mettre en oeuvre ce principe sans augmenter les dépenses publiques".
Eh bien, c'est simple, cher ami : faut créer une commission, comme d'hab', elle se chargera de l'enterrement.

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