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"A l'heure où l'on vous parle, on ne peut compter que sur nous-mêmes", a déclaré Edouard Martin, délégué de la CFDT au comité européen du groupe sidérurgique, devant les salariés d'ArcelorMittal et les élus locaux rassemblés devant la préfecture, à Metz. Les syndicats CFDT, CGC et CGT, avaient demandé rendez-vous au préfet, Bernard Niquet, pour rappeler Nicolas Sarkozy à ses engagements dans l'attente du comité d'entreprise de demain, qui devrait confirmer la fermeture d'ici 2009 de l'aciérie et du train à billettes (petites barres).

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"L'Etat est prêt"... Sarkozy à Gandrange, le 4 février.
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Mais il le fera, il le fera : "Le préfet nous a affirmé que le président soit s'exprimerait, soit demanderait à nous rencontrer avant le 14 avril", date à laquelle est fixée la première réunion de mise en oeuvre du plan social prévoyant la suppression de 575 des 1 108 emplois du site, a précisé Edouard Martin.
Pour rappel, début février, en visite à Gandrange, le président avait assuré que "l'Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir le site en activité et avait esquissé un plan de reprise pour l'usine. En attendant... c'est Niquet.

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