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Publié en fac-similé par le quotidien, le document envoyé fin décembre 2007 par Albert Pahimi Padacké, ministre tchadien de la justice, mentionne entre autres : "nous marquons notre accord pour leur transfèrement vers la France en vue d'y purger leur peine. Ce transfèrement n'éteignant pas le paiement des dommages et intérêts, il est entendu que l'Etat requèrant garantit l'effectivité du paiement des dits intérêts civils".
Hier, le ministre tchadien de la justice a adressé une lettre de relance à Rachida Dati, par l'intermédiaire de l'ambassade de France à N'Djamena, selon Le Figaro. Le ministère de la Justice nie aujourd'hui l'avoir reçue. Il confirme cependant la réception du courrier du 28 décembre 2007, tout en rappelant la position française par la voix du porte-parole de la Chancellerie Guillaume Didier : "Ce n'est pas l'Etat français, mais des ressortissants" qui ont été condamnés.
Hier également, le Premier ministre François Fillon a fermement exclu que la France se charge du paiement : "Il est hors de question que le contribuable français paie six millions d'euros pour des erreurs que la France n'a pas commises". Bah, ça c'est déjà vu. Moi-même, je n'ai commis aucune erreur dans le dossier du Crédit Lyonnais et j'ai payé quand même...

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