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Déjà que le climat était à l'orage : "Les attaques auxquelles s’est livré le président de la République et quelques-uns de ses porteurs d’eau contre la presse, ces derniers jours, ne sont pas là pour nous rassurer", résume Noël Mamère, député Verts.
C'est dans cette ambiance que Rachida Dati a cru bon estimer hier à l’Assemblée que le secret des sources «ne peut pas être absolu», jugeant qu’il pouvait être «levé dans certaines conditions très encadrées». Or, l’article 1 du projet prévoyait «qu’il ne peut être porté atteinte que lorsqu’un intérêt impérieux l’impose».
Jugeant l’intitulé trop flou (pas faux), les députés ont adopté des amendements faisant référence à «l’intérêt public». Encore trop flou pour Aurélie Filippetti, porte-parole du PS à l’Assemblée nationale : «Qu’en aurait-il été de l’affaire Outreau si Florence Aubenas n’avait pas alerté l’opinion publique sur les erreurs de l’instruction ?» demande-t-elle.
Elle juge par ailleurs indispensable de «supprimer complètement l’incrimination pour recel et le placement en garde à vue d’un journaliste dans le cadre de ses fonctions». Et de souligner : «Le texte est encore en dessous de la norme européenne et manque de précision.»

La France, pays des fromages, et des merdes de chien, une à gauche et une à droite. La gauche la plus bête du monde face à la droite ma plus arrogante.
Pardon: la droite la plus arrogante.