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Hier soir à Paris, à l'occasion d'un "atelier citoyen" dans une salle du XXe arrondissement, Mme Royal s'est déclarée candidate au poste de premier secrétaire du Parti socialiste : "Si les militants en décident ainsi, j'accepterai avec joie et détermination d'assumer cette belle mission de chef du PS".
Au cours d'un long discours, elle a copieusement cité François Mitterrand, appelant les militants à "relancer la gauche comme il le faisait il y a 35 ans". Et a fait moult fois allusion à ses concurrents, sans les citer, soulignant que "le vrai risque, ce n'est pas l'affrontement, c'est que, sous prétexte de l'éviter, rien ne change".
D'ailleurs, selon la candidate, "il n'y a pas de risque d'affrontement ou de guerre des chefs puisque les militants n'en veulent pas". Seulement, "s'il ne bouge pas, le parti peut disparaître". Alors, elle bouge, pour le plus grand afollement des caciques.
Premier à s'émouvoir, le député strauss-kahnien Jean-Christophe Cambadélis a déclaré aujourd'hui sur France Info : "J’ai vraiment l’impression qu’on est en train de transformer le PS en pétaudière, en une espèce gigantesque querelle des égos". Et de dénoncer "l’autisme de nos dirigeants politiques".
Cest malheureux de voir comment ce mot, "autisme", sert à toutes les sauces politikardes.

Je ne sais pas dans quoi j'ai marché avec mon pied gauche, mais ça sent bizarre.