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L'ex-candidat à la présidentielle de la LCR, Olivier Besancenot, a eu des contacts avec Jean-Marc Rouillan, cofondateur de l'organisation terroriste d'extrême gauche Action directe, actuellement en semi-liberté. Il s'agit d'un récent déjeuner à Marseille, a expliqué à l'AFP Alain Krivine.
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Tout le monde s'embourgeoise, y compris les anciens d'Action directe et les récents de la LCR. Voilà maintenant qu'ils se retrouvent "autour d'un déjeuner" (comme Sarkozy avec Luc Ferry par exemple) pour des échanges de vues cordiaux et ouverts d'esprit. C'est ainsi qu'Olivier Besancenot a récemment participé à un déjeuner avec Jean-Marc Rouillan lors d'un déplacement à Marseille, révèle Alain Krivine, en marge de la première réunion nationale des comités pour un Nouveau parti anticapitaliste (NPA), qui doit remplacer le mouvement trotskiste.
"Il ne s'agit pas de discussions politiques", a justifié le leader historique de la LCR, soulignant que Rouillan ne représente "pas un courant politique". Mais Jean-Marc Rouillan a marqué de l'intérêt pour la démarche du NPA, explique derechef Krivine. Donc, "si lui accepte le programme, il viendra, on ne demande pas aux gens leur passé", conclut-il en affirmant : "Nous les avons toujours combattu".
Comme ça, c'est clair. De son côté, Olivier Besancenot a souligné sur France 2 appartenir "à un courant politique qui désapprouvait et décriait les méthodes d'Action directe à l'époque". Mais les ex-membres d'AD "ont purgé leur peine. La question qui se pose, pour eux comme pour beaucoup d'autres, c'est de savoir si les personnes qui ont subi une peine et qui ont vécu le système carcéral ont le droit de faire de la politique. Nous on pense que oui."
Alors, politique ou pas politique, ce déjeuner? Ben quoi, c'est toujours pas clair?

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