
Après les réjouissances, la gueule de bois. Les chiffres de l’économie américaine sont qualifiés de "dégrisants" par le président élu des Etats-Unis himself, lors de sa première conférence de presse après la victoire.
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Du coup, "His Hopeness" (Son Espérance, comme le surnomme la presse) a décidé de jouer la bonne vieille carte du "donnons du temps au temps". Dans la bouche de M. Obama, cela devient : "se hâter sans précipitation, et j'insiste sur le second terme de la formule".
Et de balancer les platitudes que nous connaissons bien par ici, priorité à l’emploi, relance économique fondée sur "un plan d'aide aux classes moyennes"…
Pour rappel, le chômage continue de grimper (240 000 emplois perdus en octobre, 1.2 millions en un an). Et les trois grands constructeurs automobiles de Detroit sont au bord de la faillite. Mais… ne nous précipitons pas.
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