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Ségolène Royal est arrivée en tête du vote des militants du Parti socialiste en vue du Congrès de Reims. Ses quatre points d'avance sur Bertrand Delanoë et Martine Aubry rendent les caciques ronchons (François Hollande), abasourdis (Jean-Christophe Cambadélis), au point que certains claquent la porte du parti (Jean-Luc Mélenchon).
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Ronchon. "Ce n'est pas le scénario le plus simple pour le PS", a maugréé François Hollande sur RTL, après le vote sur les motions au congrès qui a donné la première place avec 29% à l'ex-candidate à la présidentielle, devant Bertrand Delanoë et Martine Aubry, tous deux autour de 25%, et Benoît Hamon, autour de 19%.
Abasourdi. Jean-Christophe Cambadélis Partisan de Martine Aubry, le député parle de "coup de tonnerre sur l'appareil du parti", "du jamais vu".
Acculé. Bertrand Delanoë se voit contraint d’agiter l’épouvantail d’une droite "brutale" pour tenter de rester dans la course. Il a donc exclu "toute perspective d'alliance avec un parti qui ne s'assumerait pas clairement de gauche".
Déserteur. L’ineffable sénateur de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon a carrément quitté le Parti socialiste en compagnie du député du Nord Marc Dolez. "Nous refusons de nous renier en participant à des complots et des combinaisons tactiques", affirme-t-il dans un communiqué, oubliant un peu vite son savoir-faire en la matière.
Pour faire bonne mesure, il en appelle "à la constitution d'un front de forces de gauche pour les élections européennes".
Ce qui bien avec ces grands hommes du PS, c’est qu’ils sont toujours cohérents avec eux-mêmes. Quelle plus belle preuve que Lionel Jospin ? L'ancien Premier ministre, qui avait pourtant appuyé M. Delanoë, était absent de Paris lors du vote…

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